Un point de vue intéressant sur nos faiblesses et nos qualités perçues comme des formes-pensées qui s’accrochent à nous et que nous pouvons alors choisir de garder ou d’évacuer. Cela renforce l’idée que lorsque notre Moi social est agité par des défis à vivre, des formes pensées à gérer,… notre Je suis reste stable et ancré.
Nos faiblesses, comme nos vertus, sont des entités vivantes qui se sont installées en nous. Au fur et à mesure que nous faisons des efforts pour nous améliorer, les entités ténébreuses sont obligées de nous quitter, carnotre atmosphère intérieure leur devient irrespirable. Elles ne supportent pas cette pureté, cette lumière dont nous cherchons à nous imprégner, et elles prennent la fuite. Mais une fois dehors, elles cherchent de nouveaux domiciles en s’introduisant chez d’autres personnes, et c’est à travers ces personnes qu’elles essaient alors de nous nuire. Vous direz : « Mais alors, à quoi cela sert-il de chasser ces entités si elles doivent continuer à nous poursuivre ? » En réalité, les préjudices causés sont moins grands que lorsqu’elles occupaient notre demeure ; et puisque nous avons vaincu ces ennemis à l’intérieur, nous sommes plus forts pour les vaincre à l’extérieur. Arriverons-nous à en être définitivement débarrassés ? Non, tant qu’on sera sur la terre, on aura des difficultés et des adversaires à affronter. Mais pour cela il existe des méthodes. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov